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jeudi 7 octobre 2021

accueil de la bagagerie

Horaires d'accueil de la bagagerie 



à partir d'avril 2023 


La bagagerie est ouverte chaque
 
MARDI soir  de 18h00  à 20h00.

MERCREDI soir  de 18h00  à 20h00.

JEUDI soir  de 18h00  à 20h00.

SAMEDI soir  de 18h00 à 20h00

DIMANCHE soir de 18h00 à 20h00




Un petit mot sur la bagagerie :

Elle est située 11 Passage de Flandre dans le 19eme, est ouverte depuis décembre 2018 et est animée par une équipe d’une trentaine de bénévoles

Elle offre 47 casiers sécurisés, qu’elle met à disposition de personnes sans domicile fixe afin d’y entreposer des effets personnels. Cela leur permet de mettre leurs affaires à l’abri et de circuler la journée sans être encombrée ou stigmatisée. Les casiers sont personnels et mis à disposition sur une période donnée, en fonction de l'évolution de la situation des personnes.

La bagagerie est accessible aux personnes, détentrices d’un casier ou en attente d’un casier, au cours de 5 permanences par semaine. Une permanence est tenue à minima par deux bénévoles et fréquentée en moyenne par 15 à 20 personnes.

Les permanences sont les mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche, de 18h à 20h. Elles sont aussi l’occasion de prendre des nouvelles, de se reposer, de recharger son téléphone, de grignoter, d’un café…

La bagagerie propose aussi des activités hors permanence (conversation en français, chorale, sorties culturelles, ...)

Côté bénévolat, l’activité principale est celle de tenir les permanences, mais d’autres activités sont possibles (animation, communication, logistique,..).  Pour la tenue des permanences, nous fonctionnons avec un planning envoyé chaque semaine à toutes les personnes bénévoles qui peuvent s’inscrire en fonction de leur disponibilité.

Nous sommes toujours ravis de faire découvrir la bagagerie !

Aussi si vous avez envie d’en savoir plus, de mieux saisir si un bénévolat à la bagagerie pourrait vous correspondre, la meilleure façon est de se rencontrer en venant lors à l'une des 5 permanences de la semaine pour découvrir les lieux, l’ambiance, le fonctionnement, …

Pour cela, il suffit de nous prévenir de la permanence à laquelle vous souhaiteriez participer, par mail ou en me contactant par téléphone au 09 53 36 95 65 ( aux heures d'ouverture de la bagagerie). 

Vous pouvez aussi me contacter simplement si vous avez des questions et besoin d'informations avant de donner suite  par mail  :     aubagageducanal@gmail.com.

 

En espérant vous rencontrer prochainement,

Cordialement, Delphine pour le bureau de l’association Au bagage du Canal


Si vous souhaitez nous joindre d'urgence, 

vous pouvez  laisser un message  sur ce blog "contactez nous" 

(avec votre N° de téléphone ) 

Le guide de la solidarité du 19°  a été remis à jour 


https://cdn.paris.fr/paris/2023/09/25/guide-solidarite-annuel-2023-2024-web_compressed-U2ve.pdf

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Mairie du 19° arrondissement -  Permanences Solidarité 

Logement

ADIL 75

Rez de Chaussée – escalier B

Informations et conseils juridiques personnalisés sur le logement.

Permanence les Mardis, Jeudis et Vendredis

Prendre rendez-vous au Pôle Accueil de la Mairie au 01 44 52 29 19

Droit - justice

Conseils juridiques

Permanence gratuite d’avocat-e-s le lundi et le mardi de 17 h à 19 h 40

Prendre rendez-vous en ligne sur paris.fr :

avocat généraliste
avocat droit du travail

avocat droit de la famille

avocat droit du logement

Les usagers n’ayant pas la possibilité de prendre rendez-vous en ligne peuvent le faire en appelant le 39 75.

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Permanences fiscales (uniquement taxe foncière, d’habitation et d’ordures ménagères)

Tous les lundis de 14 h 00 à 15 h 00

Prendre rendez-vous au Pôle Accueil de la Mairie au 01 44 52 29 19

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Permanences administratives

Par des bénévoles du Centre d’Action Sociale

Vous avez besoin d’écrire un courrier ?

Vous devez remplir la partie administrative d’un dossier ?

Le mardi et le mercredi de 9 h à 11 h, sans rendez-vous.

À noter

Les permanences s’effectueront à compter des mardis 26 janvier et mercredis 27 janvier dans les locaux 17 rue Meynadier.
Le public sera reçu de 9h à 12h, à raison de 7 usagers par demi-journée et sur remise d’un ticket.

Attention : le nombre de place est limité à 7 personnes par séance.

Permanences linguistiques

Réseau EIF-FEL (Évaluation Information Formation — Français En Liens) est un projet piloté par la Ville de Paris et financé par le FAMI.

Une permanence est ouverte au sein de la Mairie du 19e les jeudis après-midi de 14h à 17h pour les personnes en difficulté avec la langue française et les aider à trouver une formation adaptée.

Les évaluateur·rice·s chargé·e·s des permanences linguistiques (ECPL) identifient les compétences en langue et les besoins de formation. À la suite du rendez-vous, des propositions de parcours de formation sont établies en fonction du profil et des projets et résumées dans une fiche de synthèse.

Retrouver la liste des formations de français sur le Réseau Alpha.

Sur prise de RDV sur Internet uniquement

Prendre rendez-vous

Médiateur de la Ville de Paris

Le recours au Médiateur constitue un moyen de résoudre à l’amiable et gratuitement un conflit avec les services de la Ville ou du Département de Paris uniquement. Vous pouvez vous adresser au représentant du Médiateur si vous avez échoué dans votre démarche auprès des services concernés ou si votre demande n’a reçu aucune réponse.

Permanence : tous les mardis de 14h00 à 17h00 et les jeudis de 17h à 18h30.

Prendre rendez-vous au Pôle Accueil au 01 44 52 29 19

Renseignements à l'accueil de la Mairie au 01 44 52 29 19 ou 39 75

En aucun cas, le Médiateur ne peut régler des litiges d’ordre privé, familiaux ou commerciaux, ni ceux concernant une autre administration que la Mairie de Paris. De même, il ne peut intervenir pour l’attribution d’un logement ou d’une place en crèche, ni remettre en cause une décision de justice, ni faire annuler un procès-verbal.

Conciliateur de justice

Le Conciliateur de justice du Tribunal d’Instance dispense une permanence en Mairie (salle des permanences) à partir du 7 novembre 2018, afin de trouver une solution à l’amiable lors d’un litige entre particuliers.

Permanence : tous les mercredis de 14 h 30 à 17 h sur rendez-vous

Renseignements et prise de rendez-vous au Pôle Accueil au 01 44 52 29 19

Point femmes 19

La Mairie du 19e a ouvert un « Point Femmes », une permanence d’accueil, d’orientation et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences conjugales et intra familiales. Cette permanence, animée par l’association Libres Terres des Femmes se tient tous les lundis matin en Mairie.

Accès libre sans rendez-vous de 9 h 30 à 12 h en Mairie (5-7 place Armand Carrel). Anonyme et gratuit.

Possibilité de confier ses enfants le temps du rendez-vous à la halte-jeux au sein de la Mairie (de l’âge de la marche à 6 ans) située au rez-de-chaussée (escalier B - à droite avant l’escalier). Renseignements : 01 44 52 29 19

Permanences hors Mairie

AIDEMA 19e

Écrivain public et orientation administrative : santé, séjour, emploi, regroupement familial.

Les permanences de l’AIDEMA se font le jeudi à 14 h et le samedi matin de 10 h à 13 h à la Maison du Combattant, de la Vie Associative et Citoyenne (MACVAC), 20 rue Édouard-Pailleron.


Carte des points de distributions alimentaires   

via le Guide Solinum





SE SOIGNER 



Se DOUCHER - SE RAFRAICHIR  
























CONSULTATIONS JURIDIQUES

 Le BUS DE LA SOLIDARITE  reprend ses permanences 

le Bus de la Solidarité, coordonné par le Barreau de Paris Solidarité et Droits d'Urgence, reprendra ses permanences d'avocats bénévoles dès le 15 juin.

Les horaires des permanences tout public du Bus de la Solidarité :

Lundi de 17h à 20h
19 avenue de Choisy, Paris 13e - Métro : Porte de Choisy
La permanence est fermée pendant les jours fériés)

 

Mardi de 17h à 20h
14 avenue de la Porte Montmartre - 75018 Paris
Métro : Porte de Clignancourt
(la permanence est fermée pendant les jours fériés).

 

Mercredi de 17h à 20h
4 avenue Marc Sangnier, Paris 14e - Métro : Porte de Vanves
(la permanence est fermée pendant les jours fériés)

Jeudi de 17h à 20h
devant les 116-118 Boulevard Bessières
(à proximité du lycée Honoré de Balzac ) 75017 Paris
Métro : Porte de Clichy
(la permanence est fermée pendant les jours fériés)

 

Samedi de 10h à 13h :
6 rue Charles et Robert, Paris 20e – Métro : porte de Montreuil
(la permanence est fermée pendant les jours fériés)

  

Les horaires des permanences spécialisées du Bus de la Solidarité

Un mercredi sur deux, de 12h à 15h
Permanence dédiée aux femmes victimes de violences, devant le 7 rue des Maraichers, dans le 20e arrondissement de Paris, Métro Porte de Vincennes, ligne 1.

Prochaines permanences prévues les mercredis 6 décembre, 20 décembre , 3 janvier, 17 janvier et 31 janvier de 12h à 15h.

Renseignements et rdv possible sur : barreausolidarite@avocatparis.org

 

 Permanence du Bus  spécialisée en droit des étrangers et droit d’asile (sans RDV)

Tous les vendredi de 14h à 17h : avenue de la porte Aubervilliers, Paris 18e (Au niveau du Jardin Anaïs Nin)
Tous les mardis de 13h à 16h : Place de la Chapelle, Paris 18e – en face du square Louise de Marillac, sous les rails de la station de métro « La chapelle » sur la ligne 2

Les lieux de stationnement et les horaires du Bus resteront les mêmes, vous pouvez les consulter ici 

Barreau de Paris Solidarité - Bus solidarité (barreausolidarite.org)




Au bagage du canal - Paris 19 










mercredi 17 février 2021

La Maison Thermopyles, une pension de famille pour les sans-abri

 

La Maison Thermopyles, une pension de famille pour les sans-abri

Reportage

 

Pour loger plus de sans-abri, l’État mise sur les pensions de famille, qui permettent de bénéficier à la fois d’un logement privatif et d’activités et d’espaces communs. Une semaine de portes ouvertes a été organisée pour faire mieux connaître ce dispositif.

  • Nathalie Birchem
  • le 07/10/2021 à 07:08 

Lecture en 3 min.

La Maison Thermopyles, une pension de famille pour les sans-abri

Pendant une quinzaine d’années, Sreto, ancien légionnaire, a été sans domicile. « Je vivais en bord de Seine, on m’avait prêté un local, raconte ce sexagénaire avec un fort accent croate. Je ne voulais pas aller en centre d’hébergement ou en hôtel, il y a plein de problèmes, il n’y a aucune aide et au bout de quelques jours, ils vous disent de repartir. » Alors quand, en 2015, on lui propose un studio dans la pension de famille des Thermopyles, dans le 14arrondissement parisien, il accepte tout de suite. « C’est un logement mais ce n’est pas qu’un logement, c’est un lieu ouvert », explique-t-il.

À la Maison des Thermopyles, Sreto dispose effectivement, à la différence de la plupart des hébergements pour sans-domicile, d’un logement complètement autonome, avec une salle de bains et une petite cuisine, dans lequel, autre caractéristique majeure, il peut rester toute sa vie s’il le souhaite. Pour ce studio meublé de 20 m2, il paie, allocation logement déduite, une redevance d’un peu moins de 250 € par mois, qui couvre à la fois son loyer mais aussi l’électricité, le chauffage, l’Internet et l’assurance. Un prix appréciable pour des locataires très précaires qui ne touchent souvent qu’un RSA, une pension d’invalidité ou une toute petite retraite, rendu possible par un forfait journalier de 18 € par résident, financé par l’État.

Mais le caractère durable de la solution de logement n’est pas la seule particularité de ce dispositif. « On a l’habitude de dire que dans les pensions de famille, on est chez soi mais pas tout seul », résume Charles Mussote, l’un des deux salariés « hôtes » chargés d’animer la vie de la maison. En plus de leur appartement, les vingt résidents, dont trois couples, disposent en commun d’une grande cuisine salle de séjour où ils peuvent se retrouver pour des repas de fête ou des réunions, d’un salon où lire, regarder la télé, et même faire du vélo elliptique, et d’une laverie

« Il n’y a rien d’obligatoire, mais on peut aussi faire tout un tas d’activités en commun », raconte Daisy, 61 ans, qui a emménagé aux Thermopyles quasiment à l’ouverture en 2012. Cette peintre amateur a déjà fréquenté l’atelier soin des mains, la séance de yoga « Do-In », ou l’après-midi cinéma sur les films d’horreur…

Les résidents participent aussi au choix de l’architecte retenu pour aménager cinq nouveaux logements. « La création de notre maison de famille a été portée par une association de riverains Urbanisme et Démocratie, et nous continuons à être gérés par une association qui en est l’émanation, ce qui fait qu’on est très ancré dans le quartier », précise Charles Mussote.

Si la moitié des résidents environ préfèrent ne pas profiter de cette convivialité, « les espaces communs font quand même que des liens se créent », estime-t-il. « Pour moi qui n’ai pas de famille, c’est précieux, reprend Daisy. Quand j’ai été hospitalisée, on est venu me voir et on peut m’accompagner quand il faut que je prenne les transports en commun. »

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« Il faut construire beaucoup plus de pensions de famille »

Arnaud de Broca, délégué général de l’Union nationale du logement accompagné (Unafo)

« Quand le gouvernement a lancé le plan Logement d’Abord [pour loger plus de sans-abri], il s’est donné un objectif de créer 10 000 places en pensions de famille entre 2017 et 2022. On était à peu près à 5 700 l’année dernière, et même si d’autres vont voir le jour d’ici à la fin du mandat, on reste loin de nos objectifs. Il faut en construire beaucoup plus, d’autant que c’est un logement durable dans lesquels les résidents restent parfois jusqu’à leur décès. Le principal frein reste les réticences des élus. Or, ce sont des petites structures avec un accompagnement renforcé, qui posent en réalité peu de problèmes. »




C’est sur la place Fréhel, rue de Belleville, dans le XXème arrondissement de Paris que se dresse une structure étonnante installée à la place de la terrasse du cabaret populaire « Culture rapide ». Pilote le Hot, artiste et gérant du lieu – qui a dû fermer en raison du reconfinement –  est à la tête de la distribution quotidienne de trois cents soupes, boissons chaudes et viennoiseries.

Cet habitué du quartier dirige également l’association « Slam productions » qui participe chaque année à la coupe du monde de Slam et de poésie. Dans cette période de crise, il aime à penser que le rôle des artistes et des créatifs est aussi , pour celles et ceux qui le peuvent, de venir en aide aux personnes qui en ont besoin.

Une initiative solidaire spontanée qui permet de remettre du lien dans ce quartier du XXème arrondissement de Paris.

Une initiative solidaire spontanée, menée par Pilote le Hot, qui permet de remettre du lien dans ce quartier du XXème arrondissement de Paris.

Des « invités » à la place des clients

C’est dans cette perspective qu’il a mis en place ces soupes « sur le modèle économique du don et du partage », autrement dit il a choisi d’oublier pour un temps la rentabilité, et de troquer les habituels clients pour des « invités ». Chaque demi-journée, cinq à six bénévoles viennent tenir ce « marché de Noël » gratuit, et installent le matériel de cuisine acheté chez Métro, par l’organisateur lui-même. Séduite par son projet, l’enseigne de vente en gros lui a par ailleurs offert une centaine d’euros d’ustensiles.

Il faut dire que l’énergie du protagoniste est communicative, et il n’a pas mis longtemps à trouver des partenaires chez des commerçants du quartier pour alimenter ses soupes. Le Franprix, la Biocoop et une boulangerie voisine lui délivrent ainsi chaque jour leurs invendus. Du côté des pouvoirs publics, aucune aide n’a été apportée pour le moment, exceptée une visite de la mairie d’arrondissement deux jours après le début de la distribution pour annoncer qu’ils se chargeraient des formalités en préfecture.

Des nouveaux bénévoles au rendez-vous

En cette matinée froide de décembre, ils sont cinq volontaires à arriver, préalablement inscrits en ligne pour faciliter l’organisation. Félix, habituellement employé du restaurant, est également présent et solidaire, avouant volontiers « le côté altruiste et le côté
égoïste »
 de la démarche, qui permet aussi de garder une activité plutôt que de rester enfermé.

Les bénévoles du jour ont un profil similaire, tous ont moins de 35 ans et souhaitaient se rendre utile après avoir vu leur activité professionnelle diminuer. Un point commun les rassemble : ils n’ont pas ou très peu d’expérience associative préalable. La crise du Covid-19 a donc aussi réveillé le goût du partage chez de nombreux jeunes, une génération qui semble aussi désemparée que prête à construire une société plus solidaire.

Dès 10h30, la mise en place peut s’effectuer. Le responsable rayon fruits et légumes de la Biocoop, Gabriel, qui apporte chaque jour les invendus du magasin, vient prendre des nouvelles et demander le menu du jour. Il confie avoir déjà essayé de travailler avec plusieurs associations, mais en vain, à cause d’exigences trop difficiles à tenir, comme celle de constituer des paniers. Là, il amène simplement chaque jour ses invendus, et la soupe peut s’improviser.

Un pansement local sur une crise globale

À 11h45, certains invités commencent à arriver, dont Véronique, intermittente du spectacle et habitante de Ménilmontant. Elle emprunte un petit couloir de plein-air bricolé, où est indiqué un sens de circulation, pour arriver à l’entrée où un premier bénévole l’accueille, saluant chacun et dispensant gel hydroalcoolique au passage. En attendant que la distribution commence, certains vont jeter un oeil au portant installé sur la place, le vestiaire partagé, où sont proposés des vêtements que chacun peut venir donner.

Puis enfin peuvent affluer, plus ou moins nombreux selon les heures, ceux qui viennent chercher un bol de soupe, « chaud » tient à souligner Pilote, qui regrette qu’il n’existe encore trop peu d’initiatives permettant de délivrer des repas chauds.

Les profils sont divers : se succèdent les « enfermés dehors », les personnes sans-abris du quartier qui s’installent quelques mètres plus loin avant de revenir chercher un café, et ceux qui ont encore un toit sur la tête, mais qui ne peuvent pas passer devant l’opportunité d’un repas gratuit. Comme cette femme, habitant à une dizaine de minutes, et qui demande s’il est possible de récupérer des soupes en plus, pour sa soeur et ses enfants restés chez elle.